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Arrêter de fumer provoque des effets secondaires, peut-on s’en passer ?

Arrêter de fumer provoque des effets secondaires, peut-on s’en passer ?

Le sevrage est une décision salutaire, mais elle peut s’accompagner d’une série d’effets secondaires désagréables, regroupés sous le terme de « symptômes de sevrage ». Pour de nombreux fumeurs, ces derniers peuvent constituer un obstacle majeur à leur démarche d’arrêt. Cependant, la bonne nouvelle est que la plupart de ces effets secondaires sont temporaires et peuvent être gérés avec succès. Voici un guide sur les symptômes du sevrage et quelques conseils pour les surmonter.

Qu’est-ce que le tabagisme ?

Le tabagisme est une dépendance liée à l’utilisation de produits dérivés du tabac comme cigarettes, cigares, tabac à pipe, tabac à priser et à chiquer. La principale substance addictive présente dans le tabac est la nicotine, surpassant en dépendance des substances comme l’héroïne, la cocaïne et l’alcool.

La nicotine, propulsée directement au cerveau par la fumée inhalée en moins de 10 secondes, crée une dépendance puissante. Le fumeur développe une habileté à ajuster précisément sa dose de nicotine en modulant la profondeur, l’intensité et la durée de son inhalation, renforçant ainsi l’accoutumance.

Les risques du tabagisme proviennent des composés libérés lors de la combustion du tabac. La fumée de tabac contient plus de 4 000 substances chimiques identifiées par les experts. Parmi ces derniers, il y a le monoxyde de carbone, le goudron, l’arsenic, le formaldéhyde et le benzène.

Quels sont les symptômes de l’arrêt de la cigarette ?

Les symptômes fréquents de sevrage du tabagisme sont des envies irrésistibles de fumer, des étourdissements, des troubles du sommeil et de la fatigue. Il y a aussi l’irritabilité, de la toux et des crachats, la constipation, un goût accru pour les aliments sucrés et une augmentation de l’appétit.

Envies irrésistibles de fumer

Les envies irrésistibles de fumer sont l’un des défis les plus redoutables lorsqu’on arrête de fumer. Elles se manifestent souvent de manière soudaine et intense, mettant la volonté du fumeur fraîchement sevré à rude épreuve. Ces envies sont principalement déclenchées par la nicotine, la substance présente dans le tabac qui crée une forte dépendance physique. Lorsque vous arrêtez de fumer, votre cerveau, habitué à des apports réguliers de nicotine, réclame cette substance de manière insistante. Les déclencheurs environnementaux comme l’association de la cigarette avec des moments spécifiques de la journée ou des activités, peuvent aussi intensifier ces envies.

Étourdissements

Les étourdissements sont parmi les symptômes fréquents du sevrage tabagique. Ils se manifestent souvent dès les premières journées après l’arrêt de la cigarette. La nicotine, en provoquant une augmentation rapide du rythme cardiaque et de la circulation sanguine, crée un effet stimulant sur le corps. Lorsqu’on arrête de fumer, cette stimulation soudaine diminue, entraînant une meilleure oxygénation du corps. Cela peut provoquer des sensations d’étourdissement. Le stress résultant du sevrage tabagique peut aussi contribuer à ces sensations désagréables. Pour atténuer les étourdissements, il est recommandé de pratiquer des respirations profondes et lentes, et de prendre de courtes pauses pour s’étirer.

Insomnie

Souvent présente au cours des premiers jours ou semaines, l’insomnie peut être liée à plusieurs facteurs. La nicotine ayant des propriétés stimulantes, son absence perturbe le sommeil, rendant l’endormissement plus difficile. De plus, l’arrêt du tabac peut entraîner un dérèglement du rythme circadien, perturbant ainsi le cycle naturel du sommeil. Les habitudes nocturnes des fumeurs, comme fumer avant de se coucher, peuvent aussi jouer un rôle dans l’insomnie post-sevrage. Pour minimiser ce problème, il est conseillé d’éviter les stimulants comme la caféine en fin de journée, de favoriser des activités relaxantes avant le coucher et d’établir une routine de sommeil régulière.

Fatigue

La fatigue est un symptôme fréquent que l’on rencontre lorsqu’on arrête de fumer. Elle survient généralement au cours des deux à quatre premières semaines après l’arrêt du tabac, et parfois au-delà. La nicotine, en agissant comme un stimulant, masque souvent la fatigue, mais une fois qu’elle est éliminée, le corps ressent une baisse d’énergie. De plus, le processus de désintoxication auquel le corps est soumis après avoir cessé de fumer peut contribuer à la sensation de fatigue. Pour cela, il faut permettre au corps de récupérer suffisamment en veillant à un sommeil adéquat, à une alimentation saine et à une hydratation appropriée.

Irritabilité

L’irritabilité est un symptôme non négligeable qui survient lorsque l’on cesse de fumer. Cela résulte en grande partie du manque de nicotine, une substance qui a un impact significatif sur le système nerveux central. La nicotine, en agissant comme un stimulant, aide à maintenir un certain niveau de calme et de détente. Lorsqu’on supprime brusquement cette substance du corps, le cerveau réagit en provoquant des épisodes d’irritabilité, de frustration et d’impatience. Les fumeurs peuvent se sentir facilement contrariés, ce qui peut affecter leurs interactions sociales et leur bien-être émotionnel. L’acné est un signe, entre autres, d’irritabilité suite à l’arrêt de la cigarette.

Qu’est ce qui cause les symptômes liés à l’arrêt du tabac ?

Les symptômes liés à l’arrêt du tabac sont causés par la nicotine présente dans les produits du tabac, générant une dépendance physique. La nicotine élève la fréquence cardiaque, accroît la pression artérielle et provoque un relâchement musculaire, induisant un sentiment temporaire de bien-être ou d’énergie renouvelée. De plus, elle altère la libération de substances chimiques naturelles dans le cerveau. Ainsi, elle augmente l’attention et conduit à la tranquillité chez les fumeurs.

À mesure que les jours passent, le corps s’habitue à certains effets de la nicotine. Souvent, quelques heures seulement sans fumer entraînent des symptômes de sevrage. Beaucoup de personnes continuent de fumer pour éviter ces désagréments, ce qui installe un cercle vicieux d’accoutumance.

Au fil du temps, fumer devient profondément ancré dans les habitudes quotidiennes. Il est associé aux moments avec les amis, aux pauses au travail, à la prise de café ou de bière. Il est aussi associé à la gestion du stress, de l’ennui ou simplement pour occuper les mains. C’est cette dépendance psychologique à la nicotine qui renforce l’habitude de fumer.

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