Avant de consommer un e-liquide, vous devez prendre le temps de connaitre ses différents composants. Cela vous permet d’avoir une connaissance approfondie sur ce que vous consommez. De plus, vous devez savoir quand votre e-liquide est périmé. Découvrez à travers ce guide, les informations nécessaires sur la consommation d’un e-liquide.
Composition d’un e-liquide
Le liquide destiné aux cigarettes électroniques, communément appelé e-liquide, est formulé pour être vaporisé à des températures élevées. Sa composition de base inclut un mélange neutre, des arômes et une quantité variable de nicotine.
La nicotine
La nicotine présente dans un e-liquide aide les fumeurs à surmonter les effets du sevrage tabagique. Cependant, comprenez que la manière dont la nicotine est diffusée dans le sang varie en fonction de la méthode d’administration. Dans le cas de la fumée de cigarette, chaque inhalation libère une quantité significative de nicotine dans le sang. Cela provoque un effet immédiat. Ce processus, souvent qualifié de « shoot », permet à la nicotine d’atteindre le cerveau en seulement 7 secondes, créant des pics de concentration à chaque bouffée.
L’arôme
Pour conférer aux liquides une diversité de saveurs, différents arômes sont ajoutés à la base. Ces arômes se répartissent généralement en quatre grandes catégories de e-liquides, à savoir les classics, qui reproduisent le goût du tabac, les gourmands, les mentholés, et les fruités, ces derniers pouvant aussi être de type fruité frais. En outre, une variété d’additifs est utilisée pour introduire des sensations de fraîcheur ou de rondeur en bouche. Certains additifs visent aussi à sublimer les arômes du e-liquide en ajoutant des notes sucrées, acidulées, ou grillées aux saveurs déjà présentes.
Les bases du e-liquide
La base constitue la composante la plus essentielle du e-liquide, jouant un rôle déterminant dans ses caractéristiques. Elle est composée d’eau, d’alcool, et principalement de propylène glycol (PG) et de glycérine végétale (VG). Le propylène glycol, associé à la nicotine, est responsable de la sensation en gorge, aussi connue sous le nom de « hit ». Ainsi, la quantité de propylène glycol présente dans la base influence directement l’intensité de cette sensation lors de l’inhalation.
De son côté, la glycérine végétale est chargée de réguler la quantité et la densité de la vapeur produite par la cigarette électronique. Le rapport entre le propylène glycol et la glycérine végétale dans la base détermine le ratio PG/VG du e-liquide, une caractéristique fondamentale pour définir ses propriétés et, par conséquent, ses conditions d’utilisation optimales.
L’eau déminéralisée et l’alcool éthylique
Présente entre 0 % et 5 %, l’eau déminéralisée est parfois utilisée pour fluidifier le e-liquide, car la glycérine végétale a une consistance relativement épaisse. D’un autre côté, l’alcool éthylique, présent entre 0 % et 5 %, est parfois utilisé pour fluidifier le e-liquide et favoriser le « hit » (sensation en gorge). Il agit comme exhausteur de goût et homogénéisant, tout en apportant une douceur en bouche.
Pourquoi ce n’est pas possible de conserver son e liquide sur une longue période ?
Comme tous les produits destinés à la consommation, les e-liquides sont soumis à des réglementations strictes. Aussi, diverses indications doivent obligatoirement figurer sur les flacons afin d’aider les utilisateurs à identifier différentes caractéristiques liées à leurs e-liquides. Sur l’étiquette du produit, les fabricants mentionnent généralement des informations importantes comme la composition du e-liquide, la proportion de chaque ingrédient utilisé, notamment le taux de PG/VG, et le numéro de lot. Une information importante que les vapoteurs retrouvent est la mention DDM (Date de Durabilité Minimale) ou DLUO (Date Limite d’Utilisation Optimale).
La DDM et la DLUO
Ces dernières ont une finalité commune : indiquer la durée de conservation optimale du e-liquide. Cette information est obligatoire sur les e-liquides proposés à la vente. Il incombe au fabricant d’estimer la date précisée sur l’étiquette en fonction des caractéristiques spécifiques du e-liquide. Pour la plupart des produits de vapotage mis en vente, la DDM ou la DLUO s’étend généralement sur une période d’un à deux ans après la commercialisation.
La DDM a remplacé la mention DLUO sur les flacons des e-liquides depuis 2015. Bien que les termes diffèrent, DDM et DLUO ont la même signification : ils définissent la date jusqu’à laquelle le produit est garanti pour conserver ses qualités gustatives, olfactives et fonctionnelles. Après cette période, le produit peut perdre ses propriétés, telles que sa saveur, sa couleur, sa viscosité ou son efficacité.
Comment savoir si mon e-liquide est périmé ?
Vapoter un e-liquide dont la DLUO ou la DDM est dépassée selon la fiole d’e-liquide est sans danger. Attention à ne pas confondre DLC, DLUO, ou DDM. En effet, la DLUO ou Date Limite d’Utilisation Optimale, désigne la date à partir de laquelle le e-liquide n’offrira plus les rendus fidèles en termes de saveurs et de vapeur, tel que le fabricant l’a annoncé.
Ensuite, il y a la DDM ou Date De Durabilité Minimale, remplace la mention DLUO depuis 2015, signalant que si vous vapotez un e-liquide ou utilisez un produit dans votre DIY, celui-ci aura légèrement perdu en saveurs ou en efficacité en ce qui concerne la nicotine. Enfin, la DLC ou Date Limite de Consommation, indique clairement que vous ne devriez pas utiliser cet arôme ou booster, ou vapoter cet e-liquide. Toutefois, vous devez suivre votre intuition. Si la couleur ou l’odeur de votre e-liquide vous paraissent étranges, jetez-le. Il peut être périmé ou défectueux en raison d’un défaut de fabrication.