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vapotage écologique - En faisant importer des e-cig de la Chine, le vapoteur peut-il sciemment se dire écolo ?

En faisant importer des e-cig de la Chine, le vapoteur peut-il sciemment se dire écolo ?

Depuis le début de la cigarette électronique, qui a d’ailleurs pris ces origines modernes en Chine, L’Empire du Milieu n’a jamais cessé d’afficher sa notoriété sur le marché des e-cigarettes. Plusieurs éléments nécessaires de vape, que ce soit le matériel de vape ou ces différents accessoires, sont importés depuis la Chine. Mais, ce faisant, le vapoteur peut-il sciemment se dire écolo ? Nous allons découvrir la réponse dans cet article.

Vapotage : un acte écologique en soi ?

À l’échelle mondiale, 4 300 milliards de mégots de clope sont jetés chaque année dans les rues. Or, il faut, en moyenne, 12 ans pour qu’un mégot puisse être complètement dégradé. Comme vous vous en rendez sûrement compte, le fait de fumer porte non seulement un grand coût aux budgets municipaux, mais aussi à l’environnement. Par ailleurs, il convient de noter que 98 % des cigarettes sont fabriquées avec un filtre, une partie qui pollue le plus l’environnement. En effet, le filtre d’une cigarette est rempli de substances chimiques qui peuvent polluer jusqu’à 500 litres d’eau.

À l’opposé des cigarettes traditionnelles, les e-cigarettes sont des dispositifs réutilisables et recyclables, à l’exception de quelques rares vapoteuses qui sont à utilisation unique. Ce sont des appareils à usage prolongés dont les accessoires comme les résistances et les batteries sont renouvelables. Même hors d’état d’usage, les vapoteuses peuvent être recyclées de la même manière que les batteries ordinaires.

En dehors, de ce mode de recyclage, lorsqu’une cigarette électronique est hors d’usage, on peut l’amener dans un magasin de vape ou le confier à une structure qui en assure le recyclage. En fin de compte, on est tous d’accord que vu l’aspect de réutilisation et de recyclage, vapoter est un acte plus respectueux de l’environnement que le fait de fumer des cigares.

La chine, la capitale de la cigarette électronique

L’Empire du Milieu représente un pôle incontournable dans le domaine de la vape. Tout comme le tiers des cigarettes proviennent de la Chine, une grande partie des cigarettes électroniques est également produite en Chine. Et cela peut aisément se comprendre. Vous n’êtes pas sans savoir que la Chine représente la nation mère de la e-cigarette des temps modernes. Et depuis que la toute première vapoteuse a vu le jour en 2005 dans ce pays, les Chinois ne sont jamais restés en marge des grandes évolutions du marché des cigarettes électroniques.

D’ailleurs, les fabricants chinois de vapoteuses fournissent la majeure partie des magasins dans les pays où les matériels de vape sont autorisés. En pratique, Shenzhen compte, rien qu’à elle, plus de 600 usines où sont fabriquées les cigarettes électroniques. À elles seules, ces usines fournissent 90 % du marché planétaire en vapoteuse.

Utiliser des vapoteuses d’origine chinoise : est-ce un acte écologique ?

Comme vous l’avez sûrement déjà compris, l’utilisation de la cigarette électronique est un acte plus écologique en soi que la consommation des cigarettes. Mais, les usines de fabrication de matériels de vape utilisent-elles des méthodes de fabrication écologique ?

À vrai dire, bien que la Chine soit la nation mère de la vapoteuse moderne, les industries de fabrication de cigarettes électroniques ont, dans les récentes années, été laissées à elles-mêmes. Et c’est principalement cette liberté qui a occasionné beaucoup de désordres qui ont fait naître des doutes sur les cigarettes électroniques d’origine chinoise. Ainsi, ce n’est qu’à tort qu’un vapoteur qui importe ces e-cigarettes de la Chine soutiendrait mordicus que ces matériels sont écologiques. Car avec toute la pléthore d’usines présentes dans ce pays, l’État n’avait pas un œil très regardant sur leur fonctionnement.

Par ailleurs, depuis l’année dernière, les dispositifs de fabrication des e-cigarettes en Chine ont soulevé de graves polémiques. Les reproches émis notamment par la presse étatsunienne à l’endroit des fabricants chinois ont poussé les autorités chinoises à se réveiller. Ainsi, depuis lors, les dirigeants ont mis un point d’honneur à réglementer strictement le secteur chinois de fabrication des cigarettes électroniques.

Alors, même si ce secteur a récemment souffert d’irrégularités, ses acteurs sont désormais tenus de respecter des normes dans leurs activités. Du coup, d’ici peu, le vapoteur peut sciemment se dire écolo en faisant importer des e-cig de la Chine.

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